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Réformer l'islam devient une nécessité et une responsabilité vis-à-vis des générations futures!

***Le partage coranique d’un héritage laissé par un femme défunte.

***Le partage coranique d’un héritage laissé par un femme défunte.

1°) Si une femme rédige un testament avant de mourir, alors on doit suivre les recommandations de ce testament, même s’il stipule que la part d’une fille doit être le double que celle d’un garçon (2:180).

Par contre si cette femme n’a pas laissé de testament, on doit se rabattre sur le partage coranique aux 3 versets (4:11, 12 et 176) qui cumulent 19 recommandations

2°) Si cette femme a laissé des enfants avec au moins un garçon parmi eux, alors ils se partagent la totalité de l’héritage en considérant la part d’un garçon au double de la part d’une fille.

3°) Si cette femme n’a laissé que des filles, alors, elles se partagent les deux-tiers de l’héritage légué par leur mère et le tiers restant ira aux parents de la défunte (1/6 pour la mère et 1/6 pour le père).

4°) Si cette femme n’a laissé qu’une seule fille, alors, la moitié de l’héritage légué par sa mère lui revient. Le tiers de cet héritage reviendrait aux parents de la défunte. Il reste alors 1/6 de l’héritage qu’on va attribuer à l’époux de la défunte.

5°) Si la défunte n’a pas laissé d’enfants, alors la moitié de cet héritage sera réservé à l’époux de la défunte et l’autre moitié de l’héritage ira aux parents de la défunte.

6°) Si la défunte était célibataire, alors les 2/3 de l’héritage iront aux parents et le tiers restant sera réservé à ses frères et sœurs.

7°) Si la défunte était célibataire et orpheline des deux parents (كللة), alors la totalité de l’héritage reviendrait à ses frères et sœurs, à la seule condition qu’il y ait au moins un garçon parmi eux. Si cette défunte n’a que des sœurs, alors elles se partagent les 2/3 de l’héritage et le 1/3 restant irait à des proches. Si la défunte n’avait qu’une seule sœur, elle ouvre droit à la moitié de l’héritage et la moitié restante irait à des proches de sa famille.

8°) Si la défunte Kalala  (كللة) vivait chez un homme ou une femme (comme parents adoptifs par exemple) avec la condition de l’hériter en cas de décès, et si ses frères et sœurs sont toujours en vie au moment de sa mort, alors, cette fratrie aura à se partager seulement le tiers de l’héritage légué par la ‘’Kalala’’.

 

 


Restauration de la signification exacte du terme ‘’Kalala’’= كللة

Le terme ‘’kalala’’ est utilisé seulement deux fois à travers le texte du Coran, aux versets 4:12 et 4:176.

Il est fort heureusement très facile de retrouver la signification exacte de ce terme, et cela à travers un contexte particulièrement  détaillé, lié du partage des héritages.

Ainsi, un ‘’kalala’’ est celui qui n’a ni ascendant  direct, ni descendant  direct. Autrement dit, un ‘’kalala’’ est celui qui n’a ni parents ni enfants. On peut aussi simplement dire qu’un ‘’kalala’’ est un célibataire orphelin. En cas de décès, un ‘’kalala’’ peut être hérité par ses frères et sœurs. Si le ‘’kalala’’ en question est un fils unique ou une fille unique, alors, il ne peut être hérité que par des membres de sa famille les plus proches encore en vie.

Il arrive qu’un  ‘’kalala’’ passe sa vie avec d’autres personnes que sa propre famille comme s’il devenait  un personne adoptée. Dans ce cas, la famille adoptive pourrait se réserver le droit de garder certains des biens de la ‘’kalala’’ en cas de décès, mais en général dans un maximum des deux-tiers, car le tiers restant revient de droit aux frères et sœurs de la ‘’kalala’’ ou à leurs descendants directs.

 

 

Hiérarchisation des héritiers reconnus à travers le texte du Coran: (4 :11, 12, 176)

1°) Les héritiers désignés par le testament du défunt.

2°) Les enfants biologiques ou descendants directs.

3°) Les parents biologiques ou ascendants directs.

4°) Les époux ou épouses ou liens par le mariage.

5°) Les frères et sœurs biologiques dits de sang.

6°) C’est seulement en cas d’absence de ces cinq types d’héritiers, qu’on peut désigner d’autre héritiers parmi les proches. Ce cas est assez rare dans la vie courante.

 

 

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