15 Janvier 2020
L’ésotérisme propre aux coranistes: Initiation 05a: La colonne d’or.
⑤a Le Zodiaque à peine voilé à travers la Colonne d’Or.
Pour nous faciliter les recherches, nous avons séparé les 12 premières souras du Coran du reste de ce dernier.
Pour chacun de ces 12 secteurs qui composent la colonne d'or, nous considérons les facteurs suivants:
4 Le numéro du secteur (ici, numéro de soura), l’ordre chronologique et le nombre de versets de chaque soura.
4 Le numéro du verset de référence du titre de chaque soura et le contexte de ce verset de référence qui précise la partie de la soura d'où est tiré le titre. Ce contexte peut être soit un extrait de l'une des trois traductions (Blachère, Mazigh ou Masson) soit un résumé plus bref si le passage de ce contexte est trop long pour l’espace que nous lui avons réservé. Par contre, si ce passage est relativement court, nous ferons volontiers appel à l’exégèse de Tabari pour davantage d’éclaircissements.
4Les idées-clés de ces contextes : condensés des contextes des versets de référence du titre de chaque soura.
4Les idées-clés des légendes de chacun des 12 signes du zodiaque à titre de corrélation.
Y-a-t-il une corrélation à établir entre les légendes des douze signes du zodiaque et les contextes des versets de référence des titres des douze souras de la Colonne d’or ?
En prenant comme argument de comparaison les contextes des versets de référence des titres des souras, nous allons essayer de mettre en parallèle les histoires des vieilles légendes du Zodiaque et les contenus des contextes des titres des souras en question (sic).
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette façon de procéder pourrait nous éclairer sur les origines même des vieux mythes dits "gréco-romains". C'est d'ailleurs l'un des objectifs de ce chapitre qui pourrait aussi nous éclairer sur une multitude d'autres points.
Remarquons d'abord qu'au moins la moitié des douze premières souras ont des contextes (des versets de référence de leurs titres) qui sont carrément des histoires vécues au passé. Il s'agit des histoires de
En ce qui concerne le reste des six autres chapitres dont les composantes narratives (des contextes en question) se trouvent entremêlées à celles juridiques, sociales, morales ou purement religieuses, nous n'aurons qu'à comparer les contenus des contextes de leurs titres avec les signifiés des mythes correspondants. Il faut dire aussi que nous avons opté pour les contextes des titres des chapitres non seulement pour simplifier les choses mais aussi pour une question de représentativité. En effet, ce qui intéresse le titre d'un chapitre long et hétérogène est en principe ce qui ressort le mieux de ce chapitre et ce qui peut au mieux le dépeindre.
S'il y a une corrélation, aussi minime soit-elle, entre les douze premières souras du Coran (prises par les références de leurs titres) et les mythes correspondants aux douze signes du Zodiaque, on pourrait au moins supposer que l'histoire peut se répéter malgré l'envergure des déformations qui lui sont imposées par le temps.
Il est peut-être légitime d'essayer de savoir à quel point les mythes et les religions peuvent se faire écho. Pour ébaucher un début de réponse à cette question délicate, nous allons:
1°) Reprendre l'idée-clé du contexte du verset de référence (du titre) de chaque soura. C'est un peu un condensé de ce contexte.
2°) Récapituler le contexte du verset de référence de chaque chapitre en un résumé qui pourrait être dans certains cas enrichi par les données de l'exégèse de Tabari.
3°) Résumer la légende du signe du Zodiaque homologue de chaque soura (N°1 avec N°1 & N°2 avec N°2…) en nous basant sur l'impressionnant inventaire de Frazer et les bouquins d'astrologie qui reprennent ces mythes à des fins d'interprétation.
4°) Faire un petit commentaire qui met en relief les similitudes entre la légende correspondante et le contexte du verset de référence en question.
5°) Réduire le résumé de la légende à une ligne ou deux de façon à avoir un aperçu comparable à l'idée-clé du verset de référence de chaque soura correspondante.
A ce moment-là, nous pourrions voir s'il y a une certaine interdépendance entre les douze idées-clés des douze souras et les douze mythes correspondant aux douze signes du ciel. Il faudra bien sûr s'attendre à ce que ce rapport de corrélation réciproque (entre les légendes en question et les contextes des versets de référence des douze souras) n'aille que rarement au-delà des dix ou quinze pour cent. Il est vrai que si ce rapport était de 60% ou 70%, on ne se serait pas donné la peine de le soupeser car cela sauterait aux yeux. Dans le cas présent, le vague rapport des dix ou quinze pour cent se combine d'une part à l'identité des nombres des éléments comparés et d'autre part, au strict respect de l'ordre dans la succession de ces éléments dans chacune des deux parties. Si le rapport de 100% dû à l'identité des nombres s'ajoute au rapport de 100 % dû au respect de l'ordre pour s'unir aux 10 ou 15 % de corrélation effective, on aurait une bonne moyenne de 70% de corrélation globale moyenne, ce qui serait bien appréciable !
Il est possible, dans une étude beaucoup plus fine, de relever plus de différences que de ressemblances entre les deux domaines qu'on vient de comparer et qui semblent si éloignés l'un de l'autre... Nous devons laisser à d'autres le soin d'apprécier...
Comme la soura n° 01 (La Fatiha) est la seule soura des douze premières à ne pas avoir de verset de référence pour son titre, nous préférons la laisser de côté pour pouvoir y revenir longuement vers la fin du chapitre suivant. Les onze autres chapitres seront abordés un à un, en respectant le plan déjà tracé.